23 MAZARINE - 75006

On aime : pas du tout...
On se prend parfois à rêver que les remarques désagréables émises à l’encontre de certains restaurants servent d’exemple à ceux qui voudraient ouvrir le leur. Peine perdue. Il y en a toujours un pour reproduire les mêmes erreurs à commencer par les fautes de frappe ou d’orthographe sur la carte, le manque de respect des saisons, le décor vu et revu ou l’écran plasma derrière le bar qui diffuse en boucle des défilés de mode.
Par Philippe Toinard
On se prend parfois à rêver que les remarques désagréables émises à l’encontre de certains restaurants servent d’exemple à ceux qui voudraient ouvrir le leur.
Peine perdue. Il y en a toujours un pour reproduire les mêmes erreurs à commencer par les fautes de frappe ou d’orthographe sur la carte, le manque de respect des saisons, le décor vu et revu ou l’écran plasma derrière le bar qui diffuse en boucle des défilés de mode.

S’il n’y avait que ça. Si le contenu de l’assiette était convenable, on fermerait les yeux mais quand la cuisine n’est pas à la hauteur, on se dirige tout droit vers une catastrophe comme celle vécue dans ce nouveau restaurant de la rue Mazarine.
Les intitulés pompeux des plats auraient du nous alerter. Nous aurions pu invoquer un problème de baby-sitter et fuir…mais nous n’avons pas d’enfants. Sages, nous sommes restés.
Effondrés devant un positionnement culinaire totalement dépassé par le temps et les événements. Une cuisine de contrées qui nous sont inconnues ou d’une autre époque comme cette crème brûlée au foie gras.
Un cortège d’associations malheureuses, crevettes sauvages (au pluriel) sauté croustillante (au singulier) escortées d’un guacamole avocats, bananes, oseilles (au pluriel !) et jus de prunes rouges. On ne reconnaît rien.
Les papilles tentent de faire le tri mais finissent pas lâcher prise. L’intérêt est sans doute ailleurs. Mais où ? Certainement pas dans le sushi d’endives au foie gras et encore moins dans les huîtres et la réglisse qui n’imaginaient pas un seul instant qu’elles se retrouveraient un jour aux côtés d’un filet de bœuf qui lui ne rêve que d’une purée ou d’un gratin.
Et le calvaire continue à l’heure du dessert avec des fraises que l’on écarte car ce n’est pas la saison pour oser la crème renversée au caramel de morilles et sa crème glacée aux asperges.
La serveuse trouve ça innovant. Certes mais c’est surtout immangeable !
23 Mazarine.
23, rue Mazarine - 75007 Paris
Tel : 01 43 26 40 24
Formule au déjeuner : 26 €.
Métro : Odéon ou Mabillon.
Fermé dimanche et lundi.

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