Tentation : CLUB COCHON L’AUBERGE, UN CONCEPT AUTOUR DE LARD DE VIVRE.

  • Restaurant Club Cochon
  • Club Cochon Pâté en croûte
  • Club Cochon
  • Club Cochon ris de veau saucisse purée
  • Club Cochon Flan, riz au lait
Pâté en croûte, saucisson brioché, caillette ardéchoise ou encore saucisse au couteau, Club Cochon l’Auberge est une adresse où il fait bon tailler le bout de gras entre amis bons vivants. Le cochon y est ici célébré sous toutes ses formes, de la tête au pied. Bienvenue au Club !
 
 
Par Alain Maurice
 
Rue Drouot, à deux pas des Grands Boulevards, dans le 9ème arrondissement de Paris, Club Cochon est une auberge qui porte haut les valeurs du bien vivre à la française, des bonnes bouffes d’antan, des bons produits du terroir, du bon vin. Un bistrot hors du temps où la star est le Cochon. Le noble animal assure le spectacle, fait le show. Il offre ses meilleurs jambons, ses meilleurs salamis, ses meilleurs sauciflards ; des terrines et des salaisons en habits de lumière.
 
Club Cochon est né de l’association de deux copains … comme cochons, Valentin Allard et Joseph Gastinel. Le premier ex-sommelier, le second ex-pâtissier. Deux trentenaires récidivistes dont l’ambition « est de rendre ses lettres de noblesse à cet animal qui offre des variantes à linfini ». Après un premier Club Cochon passage des Panoramas, dans le 2ème arrondissement, petit bouillon doublé d’une épicerie, ils ont vu cette fois le chose en plus grand. L’Auberge est un temple, une cathédrale du cochon : 400 m2, dont 40m2 de cuisine. En rez-de-chaussée, une épicerie « cochonne » et un bar où l’on peut boire du bon vin, une bière pression ou un cocktail ; au sous-sol, une salle voutée et empierrée pour des dégustations en toute tranquillité ; perché à l’étage, un restaurant de 90 couverts avec deux jolis « salons » contigus et une « salle des ministres » privative.
 
L’identité visuelle est inspirée des bistrots d’antan : déco boisée, mobilier vintage, bouteilles de vin apparentes … et rose de l’animal. La brigade (8 personnes) est dirigée par Romain Brechignac, passé par Le Meurice et Le Negresco, les restaurants des Rostang comme le Café des abattoirs.  Sa partition est « tradi », le goût de toujours. Les plats suivent les saisons, les instincts du chef.
 
On démarre par une planche de charcuterie du moment (16 €), histoire de se détendre nous dit-on. A partager ! Ou plus simplement un œuf mayo beaujo, lard grillé et mayonnaise estragon (5 €). On est tenté par 6 escargots de Bourgogne, beurre persillé (10 €) ! Romain gâte aussi les végétariens, avec du légume : un velouté de courge, ricotta au poivre (5€), une salade de champignons, noisettes, mimolette d’Isigny (7 €), un classique et efficace poireaux vinaigrette (5€). Cette maison très porcine sait s’adapter au goût de tous.
 
Un bel éventail de plats de résistance suit, que ce soit dans les formules maison ou le semainier. Des plats du marché (19 €) indispensables, comme un pâté en croûte du Club, un indémodable et splendide chou farci, un saucisson brioché, comme à Lyon, accompagné d’un mesclun de salade. Une saucisse au couteau d’Aveyron, la meilleure de Paris parait-il ! Mais aussi un pithiviers filet mignon et foie gras (34 €). Pour que chacun s’y retrouve, autrement dit y’a pas que le cochon dans la vie, défilent, au son des cuissons à la flamme et de la rôtissoire, une bavette d’aloyau grillée (23 €), un poulet de l’Orléanais (22 €), un champignon farci, noix et comté (19 €). On nous annonce pour le soir une caille farcie aux morilles et cerfeuil (28€), une côte de bœuf persillée d’1Kg (60€/personne)…
 
Impossible de faire l’impasse sur les desserts (6 €). La mousse au chocolat cacahuètes caramélisées, le riz au lait à la vanille de Madagascar ou encore le financier noisette & café́ mettent tout le monde d’accord. Simples et efficaces. Le tout arrosé de vins, la passion première de Valentin. Près de 150 références différentes, soigneusement sélectionnées et régulièrement mises à jour. Tous les terroirs français sont à l'honneur, des vins essentiellement bio, nature ou en biodynamie, Bourgogne Chardonnay, fruité Beaujolais… Une cuvée est baptisée « La Cuvée des cochons ». On ne se refait pas ! In fine, un digestif ? On se rallie à un bel Armagnac 10 ans d’âge (14 €), à une eau de vie de poire, de prune, de mirabelle (12 €). Difficile de faire plus franchouillard !
 
Ouvert le lundi de 12h à 14h30 ; du mardi au vendredi de 12h à14h30 puis de 18h à 2h00 ; le samedi de18h00 à 2h. Fermé le dimanche.
Les menus du midi : formule ouvrière (entrée/plat/café́) 18€ ; la formule entrée/plat/dessert 24 €. Le soir à la carte.
 
Club Cochon L'Auberge
4 rue Drouot, 75009 Paris
Métro Richelieu-Drouot

Photos Sadik Sans Voltaire

Octobre 2025
 

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