AU PÉRE LAPIN - 92150

On aime : beaucoup...
Terminées les vacances, il faut reprendre du service. Oui je sais ce n’est pas de gaieté de cœur, on y va tous un peu à reculons en se demandant quelle pourrait cette surprise de la rentrée qui nous redonnerait le sourire. Cette surprise, elle se niche sur les hauteurs de Suresnes depuis plus d’un siècle mais elle a retrouvé des couleurs et devient plus que fréquentable depuis que Bernard Marcellin a repris ce qu’il est de bon ton d’appeler une ancienne guinguette. Une maison au pied du Mont Valérien qui semble dominer Paris. On s’y glissait autrefois pour des plats champêtres qui ne cassaient pas trois pattes à un canard. Aujourd’hui, dans son écrin de verdure retrouvé, le lapin s’est doté d’un nouveau pelage. Une superbe terrasse couverte prolonge l’historique demeure du Pére Lapin jusqu’au jardin qui offre une vue superbe sur la capitale. Derrière les fourneaux, changement de cap également avec l’arrivée du jeune Sébastien Dubrulle formé par une poignée de grands chefs. Oubliés le jambon macédoine, les moules frites et la terrine de lapin que l’on avalait sous les tonnelles, place à une cuisine bien dans son époque...
Par Philippe Toinard

Terminées les vacances, il faut reprendre du service. Oui je sais ce n’est pas de gaieté de cœur, on y va tous un peu à reculons en se demandant quelle pourrait cette surprise de la rentrée qui nous redonnerait le sourire.


Cette surprise, elle se niche sur les hauteurs de Suresnes depuis plus d’un siècle mais elle a retrouvé des couleurs et devient plus que fréquentable depuis que Bernard Marcellin a repris ce qu’il est de bon ton d’appeler une ancienne guinguette.

Une maison au pied du Mont Valérien qui semble dominer Paris. On s’y glissait autrefois pour des plats champêtres qui ne cassaient pas trois pattes à un canard. Aujourd’hui, dans son écrin de verdure retrouvé, le lapin s’est doté d’un nouveau pelage.

Une superbe terrasse couverte prolonge l’historique demeure jusqu’au jardin qui offre une vue superbe sur la capitale.

Derrière les fourneaux, changement de cap également avec l’arrivée du jeune Sébastien Dubrulle formé par une poignée de grands chefs. Oubliés le jambon macédoine, les moules frites et la terrine de lapin que l’on avalait sous les tonnelles, place à une cuisine bien dans son époque comme ces artichauts poivrade, basilic, roquette au Pecorino et jambon de Bayonne, ces encornets à la plancha, salade de courgettes, jus au soja, ce pavé de thon mi-cuit, pommes de terre écrasées à l’olive et émulsion de poivrons grillés et pour terminer, ce dessert tout chocolat.

Entre nous, avant de plonger dans l’Automne qui s’approche à pas de loup, ce p’tit lapin des hauteurs de Suresnes a de quoi vous réconcilier avec ce mois d’août maussade au cours duquel vous n’avez pas pu profiter des terrasses dressées.



Au Père Lapin.
10, rue du Calvaire - 92150 Suresnes
Tel : : 01 45 06 72 89
Menus : 20 € et 25 € au déjeuner. Carte : de 29,50 à 42 €.

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