BOWMORE, DEVIL’S CASK II - PAR SOPHIE GUICHARD

Pour les fêtes de fin d’année, la distillerie Bowmore met en avant quelques séries limitées. Parmi celles-ci le fameux Devil’s cask, au nom diaboliquement prometteur !

La légende veut qu’un jour, le diable pourchassé, voulût se réfugier dans l’église de Bowmore. Or celle-ci est ronde, ou presque, justement pour éviter que le diable ne se cache dans un coin. Démasquée, la créature infernale s’enfuit jusqu’à la distillerie voisine et se glissa dans un fût, qui fut acheminé sur le continent avec son clandestin. Le Whisky qui porte son nom aujourd’hui n’a rien d’angélique, on s’en doute.

Ce breuvage, à la couleur acajou, affiche allégrement plus de 53% d’alcool. Ce n’est pas une boisson pour fillette mais pour amateur éclairé de whiskies tourbés , la spécialité de l’île d’Islay. Dès la première goutte, ce whisky respire l’opulence et la profondeur. Il sent les fruits rouges, la suie, le vieux cuir, le sirop d’érable et le tabac. Tout un programme olfactif qui se vérifie en bouche. Son vieillissement pendant 10 ans dans des fûts de bourbon, prolonge sa longueur en bouche de notes de caramel.

Vivement l’hiver et un bon feu de bois, pour le siroter dans les meilleures conditions.

En vente chez les cavistes 89 euros.

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